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«C'est décidé, je m'épouse!» ou l’ode à l'amour de soi

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«Pour rencontrer sa solitude, il faut commencer par faire ce qui nous fait plaisir, en préparant, par exemple, son bol de müesli le matin ou en consacrant 15 minutes par jour à la méditation; à chacun le chemin de son mariage avec soi!»

© Getty

Il y a trois ans, Nathalie Lefèvre publiait un billet d’humeur intitulé «C’est décidé, je m’épouse». La Française s’y offrait une sorte de pacte avec elle-même. «J’ai compris que j’étais la personne avec qui j’allais passer le plus de temps dans ma vie», nous confie-t-elle. De cette courte déclaration d’engagement envers elle-même naît un livre de 215 pages, une métaphore filée sur le mariage. De toutes les citations qui parsèment l’ouvrage, Nathalie Lefèvre en retient une d’Eleanor Roosevelt: «Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement.»

Elle nous livre, en trois points, ses réflexions pour quitter le désamour de soi que l’on peut ressentir parfois.

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1. Rencontrer sa solitude

«Sur ce propos, j’aime beaucoup la citation de Simone Weil: «La véritable rencontre avec l’autre ne peut se produire qu’au moment où nous sommes à minima élucidés.» Ce serait une lâcheté de ne pas chercher à connaître le lien intime que l’on pourrait vivre avec soi. Mais ce n’est pas totalement de notre faute: on nous éduque à trouver notre source d’épanouissement par le biais des autres ou par le matériel, mais jamais à décrypter nos émotions ou nos nœuds psychologies.

Pour rencontrer sa solitude, l’idée est de couper les «musiques extérieures», d’être avec soi dans l’instant et d’écouter notre silence intérieur. Il faut commencer par faire ce qui nous fait plaisir, en préparant, par exemple, son bol de müesli le matin ou en consacrant 15 minutes par jour à la méditation; à chacun le chemin de son mariage avec soi! Bien sûr, comme tout ce que l’on n’a pas l’habitude de faire, cela peut paraître déstabilisant, voire violent, au début. On a le sentiment d’entendre sa pensée plus fort qu’avant, comme si on avait monté le volume de la radio dans notre tête.

Au final, l’exercice chasse les tensions, permet d’arrêter d’en vouloir aux autres et d’écouter vraiment ses besoins.

Cette soirée où je suis invitée, mais qui ne m’enchante pas? J’ose décider de ne pas y aller!»

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2. Se surprendre à nouveau

«Ce n’est pas parce que j’ai décidé de m’épouser, que ma vie est toujours géniale au quotidien. C’est comme ma relation amoureuse: il y a des jours où je suis folle de l’homme que j’aime et d’autres non. J’accepte que ma vie ne soit pas binaire. J’ai souvent attendu beaucoup des hommes, qu’ils me fassent rêver ou partager des moments exceptionnels… Un jour, par honnêteté envers les autres et envers moi-même, j’ai compris qu’il fallait que je me demande tout cela personnellement.

Donc, se surprendre, est une clé que j’ai mise en place dans mon quotidien pour «raviver ma flamme». Concrètement, cela consiste à m’extraire régulièrement de ma zone de confort ou encore de me lancer des défis. Même si on se prend 18 fois la planche de surf dans la tête, l’important est de se défier afin de doper l’amour de soi.

Réussir à s’émerveiller à nouveau soi-même, c’est s’assurer de ne jamais rencontrer la routine.»

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3. Ecrire sa légende

«J’ai été fascinée par le livre L’Alchimiste, de Paulo Coelho. Ce livre dit tout. On choisit souvent, par confort ou pour la sécurité, un métier, un conjoint, mais au fond, on n’est pas heureux. La crise débarque alors, car on ressent que l’on n’a pas de temps à perdre dans une vie qui ne nous est plus adaptée. Trouver sa légende personnelle, c’est être, en quelque sorte, les héros de sa propre vie, se conditionner à adopter une existence avec laquelle nous sommes en alignement.

Celle qui nous fait se lever le matin avec un sentiment qu’on est à la bonne place. Que l’on fasse du fromage de chèvre ou que l’on choisisse d’écrire un livre… Il faut également dépasser le syndrome des grandes études. J’observe beaucoup de gens à l’intellect développé, qui ne connaissent rien à l’essentiel. Il faut casser enfin un autre tabou de notre société: on dépense des sommes astronomiques pour apprendre à skier, mais jamais à être heureux. Apprenons à nous aimer et célébrons sur le chemin nos petits Everest parcourus.»

«C’est décidé, je m’épouse» (Ed. Larousse). À tester: le cycle de coaching en ligne «21 jours pour s’épouser». Plus d’infos sur la page Facebook de Nathalie Lefèbre.

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