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«Time's Up»: 300 célébrités féminines lancent un projet anti-harcèlement sexuel
Emma Watson, Cara Delevingne, Cate Blanchett: toutes ont manifesté, via leurs réseaux sociaux, leur soutien envers «Time's Up» («C'est fini»): en tout, elles sont plus de 300 à s’être unies derrière le projet, un nombre qui ne cesse de s'accroître. L'initiative, visant à pénaliser de façon concrète le harcèlement sexuel aux Etats-Unis, disposera notamment d'un fonds destiné à financer un soutien légal pour les femmes et hommes victimes de harcèlement au travail. L'organisation a déjà recueilli plus de 13 des 15 millions de dollars qu'elle s'était fixée comme but pour ce fonds.
Le projet vise principalement ceux dont les emplois mal payés ne leur permettent pas de se défendre, tels que les travailleurs de l'agriculture, domestiques, concierges, ouvriers et serveuses.
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«Chers sœurs»
Cette lettre, qui commence par «Chères sœurs» et se termine par «solidairement», a également été publiée sur une pleine page dans le «New York Times» et dans le journal en langue espagnole «La Opinion».
«Time's Up» appelle également à ce qu'il y ait plus de femmes en position de pouvoir, ainsi qu'à des salaires et opportunités pour les femmes égales à ceux des hommes, et demande aux médias de mettre en lumière les abus ayant lieu «dans des domaines professionnels moins glamour et moins valorisés» que le cinéma.
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300 femmes fortes
Parmi les membres de «Time's Up», formée à la suite du déluge d'accusations de harcèlement sexuel qui a suivi le scandale autour de la conduite du producteur Harvey Weinstein, figurent notamment les actrices Cate Blanchett, Ashley Judd, Natalie Portman et Meryl Streep, la présidente de Universal Pictures Donna Langley, mais aussi l'écrivaine féministe Gloria Steinem, l'avocate et ex-chef de cabinet de Michelle Obama Tina Tchen et la co-présidente de la Fondation Nike Maria Eitel.