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Un thermoplongeur en cuisine? L’appel du plastique oui!

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Tu te retrouves à la fin avec des étagères plus fournies que ta bibliothèque, pleines d’ustensiles dont tu ne te sers qu’une fois par année, genre le couteau à ouvrir les huîtres ou le moule à gaufres.

© Ludovic Andral

Comme je suis nulle, forcément l’article a attiré mon attention. Il affichait en titre l’ambition de révéler au lecteur les trois appareils nécessaires et suffisants à avoir dans sa cuisine.

Je me suis dit que c’était pour moi ça: il n’y a rien de pire que les objets qui n’ont qu’un seul usage.

Tu te retrouves à la fin avec des étagères plus fournies que ta bibliothèque, pleines d’ustensiles dont tu ne te sers qu’une fois par année, genre le couteau à ouvrir les huîtres ou le moule à gaufres.

Enfin, lui, il sert deux fois: d’abord pour les gaufres et ensuite pour faire rire les enfants, qui croient que l’engin a été baptisé ainsi en hommage à l’insulte du capitaine. Donc, je lis et je constate qu’en effet, je ne possède pas encore de thermoplongeur.

Les objets veulent ma peau!

Dans mon esprit naïf, un homme-grenouille en combinaison thermique de néoprène se marie assez mal avec les arts culinaires… en fait, ai-je appris en googlisant la chose, l’engin sert à chauffer et maintenir l’eau à la température idoine, permettant la cuisson lente des aliments sous vide.

Le plastique, c’est fantastique

Paraît que ça se fait, de mettre des œufs ou de la viande à cuire dans une marmite d’eau. Longtemps. Très longtemps. J’ai vu un tuto sur YouTube, le canard reste 20 heures à goger, tout de même.

Sauf que, forcément, il faut préalablement les avoir mises sous vide, toutes ces bonnes choses. Ce qui a suscité dans mon esprit, toujours brumeux quand on navigue dans les eaux de l’alimentation, deux interrogations: Où trouve-t-on des aliments sous vide? Réponse: Faut faire même, comme disent nos amis valaisans.

Et donc, acheter une 4e machine. Seconde question abyssale: Le plastique, on vient pas juste de dire qu’on est contre parce que ça fait mourir les dauphins (et les autres bêtes marines, mais elles sont moins chou, alors on s’en fout un peu, on est comme ça, racistes même quand on essaie d’être écolos)?

Genre on se bat contre les supermarchés qui nous vendent des aliments bio dans du film plastique et quand on arrive chez nous, hop on les réemballe un petit coup et, là, ça devient super parce que c’est le trend culinaire du moment.

L’appel du vide ou l'art de ne plus rien acheter

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